Portrait d’Amaury Bourrut Lacouture, Alumni Avencore, et Directeur des Opérations et des comptes stratégiques chez Ecovelo
Alumni d’Avencore, Amaury a fait partie de l’aventure Avencore dès ses débuts ! De consultant fraîchement diplômé en 2009 à Manager en 2015, il a vu grandir et s’agrandir le cabinet. Après onze années rythmées par des déplacements à travers toute la France, il décide de poser ses valises à Nantes et de mettre les enseignements du conseil à l’épreuve d’une entreprise dans laquelle il veut être présent à « plein temps ». Il choisit Ecovelo, leader français dans la solution de Vélo en Libre-Service (VLS).
« Je voulais une société avec un produit fini ! » explique Amaury. « Ecovelo propose des vélos électriques en libre-service mais aussi un service clé en main aux collectivités. Le secteur de la mobilité m’attirait et je cherchais une petite structure, dans laquelle je pourrais de nouveau contribuer directement à la croissance. »
Avencore : Quels sont les défis de ton poste actuel ?
Amaury Bourrut Lacouture : Mon rôle couvre un périmètre large : les projets (de la préparation à l’installation du service), l’exploitation, la Supply Chain et également le commercial avec le développement du business auprès de nos clients existants.
Le principal défi opérationnel aujourd’hui est d’assurer le meilleur taux de disponibilité des vélos dans les villes, pour satisfaire l’usager final – et ce dans 30 collectivités différentes, qui ont chacune leurs spécificités et leur façon d’opérer. Il faut à la fois faire du sur mesure et trouver les bonnes recettes qui vont fonctionner partout.
J’ai aussi un défi commercial de taille : aller convaincre des collectivités qu’il faut continuer à investir dans la mobilité durable alors que le contexte budgétaire des marchés publics est contraint et incertain.
Le secteur du vélo en libre-service est-il toujours porteur ?
ABL : Oui, même si le contexte actuel nous pousse à innover. Nous avons des bases solides et saines ; nous sommes d’ailleurs l’un des seuls opérateurs de Vélos en Libre-Service rentable. Mais nous devons trouver de nouveaux axes de développement pour réduire notre dépendance aux financements publics. Peut-être en proposant des solutions à des entreprises privées qui disposent de vastes sites industriels où les collaborateurs doivent se déplacer. J’y crois beaucoup.
La tendance de fond autour de la mobilité urbaine reste très positive ! La volonté est là et on constate depuis deux ans une évolution des mentalités à l’égard du vélo, qui a le vent en poupe. Mais nous devons veiller à nous transformer et à anticiper en permanence. De l’incertitude peut naître de bonnes idées ! J’ai gardé mon esprit consultant et je cherche les opportunités dans chaque risque.
Quels réflexes du conseil appliques-tu encore aujourd’hui ?
ABL : Mes onze années dans le conseil m’ont façonné et définissent en partie la personne que je suis aujourd’hui. Il y a tellement d’éléments que je retiens et qui me servent au quotidien : la rigueur, l’habitude d’échanger avec les dirigeants autant qu’avec les équipes opérationnelles, la capacité à piloter une réunion pour en tirer un plan d’action, la nécessité de savoir passer rapidement d’un sujet à l’autre, etc. Si je devais résumer mon expérience Avencore en une phrase : « la meilleure formation possible pour commencer sa carrière ».
L’ADN d’Avencore – la recherche systématique de résultats concrets et mesurables – ne m’a jamais quitté et je l’applique toujours dans les projets que je mène.
Dans quel job te projettes-tu dans cinq ans ?
ABL : D’ici cinq ans, je me vois rester dans le secteur des mobilités et évoluer vers un poste de direction générale, idéalement à l’étranger.
Envisages-tu de redevenir consultant un jour ?
ABL : Oui pourquoi pas ! Même si je ne sais pas si et quand cela pourrait se concrétiser. Le métier de consultant m’a permis de travailler sur une multitude de missions et de secteurs, avec des organisations et des enjeux très divers – ce que je n’aurais jamais pu faire avec un autre parcours professionnel. C’est un aspect de la vie professionnelle qui me manquera peut-être un jour !
En attendant, alumni d’Avencore, je prends vraiment plaisir à retrouver tous les anciens d’Avencore lors des rencontres annuelles. C’est un réseau précieux que nous devons entretenir et nourrir car, au-delà de nos beaux souvenirs communs, je suis convaincu qu’il nous permettra de continuer à nous enrichir professionnellement.
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