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Véhicule autonome -Arts&Métiers Mag

Voitures connectées et voitures autonomes vivent aujourd’hui quasi séparément leur vie. Les premières sont déjà opérationnelles et progressent dans un marché dynamique [+ 40% par an en Europe prévus par l’Idate pour les prochaines années], ne serait-ce qu’à travers les applications de géolocalisation du véhicule ou de téléchargement de la carte des stations d’essence ou des restaurants environnants, d’où l’on peut réserver directement une table…

L’essentiel des informations qui nourrissent ces services passe par une communication GSM et/ou satellitaire, via un module de radiocommunication intégré (système embarqué) ou un smart- phone. À terme, d’autres technologies seront employées, notamment le wi-fi nouvelle génération, pour des échanges à plus courtes distances [lire notre article pages 28 à 31].

Les secondes – les voitures autonomes – sont encore en test. « Tous les grands constructeurs mondiaux possèdent leur véhicule autonome d’essais, à des stades de développement plus ou moins avancés. Et il est intéressant de noter que les plus fervents ambassadeurs de cette nouvelle forme de mobilité sont des acteurs assez peu conventionnels de l’automobile comme Google ou encore Tesla, au cœur de l’actualité avec son Model S », déclare Maxime Bremond (An. 205), manager chez AVENCORE. D’ailleurs, c’est la capacité du géant du numérique et du trouble-fête Elon Musk à faire bouger les lignes dans l’automobile connectée-autonome qui a poussé les acteurs traditionnels à accélérer leurs développements dans ce domaine. Preuve de cette effervescence ? La multiplication des partenariats entre les plus grands constructeurs et équipementiers et les « data scientists » de la Silicon Valley. « Le rapprochement entre Microsoft et Toyota en avril 2016 illustre bien la volonté des acteurs traditionnels de rester au premier plan sur ce marché en pleine transformation », précise Maxime Bremond.

À terme, services connectés et voitures autonomes se rejoindront, notamment dans la capacité à télécharger des mises à jour de logiciels, au cœur des systèmes, « over the air » (OTA), c’est-à-dire partout où il y a une couverture radio. Plus besoin de passer par un garage ou un concessionnaire. Pour rappel, la fonction OTA est déjà opérationnelle chez Tesla.

 

Retrouver le dossier complet En route vers le véhicule autonome, septembre 2016